KnowBe4, leader mondial des solutions de sensibilisation à la sécurité et de simulation d’hameçonnage, publie son Rapport 2024 sur la culture de la sécurité pour l’Afrique, offrant une analyse approfondie de la maturité de la cybersécurité sur le continent.
Des scores de culture de la sécurité modérés
Le rapport révèle que les organisations africaines évaluées dans 20 pays affichent un score moyen de culture de la sécurité de 72, inchangé par rapport à l’année précédente. Si cela indique une certaine sensibilisation à la cybersécurité, il reste encore du chemin à parcourir pour atteindre un niveau optimal de préparation.
Des disparités sectorielles et régionales
Des variations significatives existent entre les secteurs et les pays. Le secteur bancaire au Kenya se distingue avec un score impressionnant de 83, tandis que d’autres secteurs comme les services publics, la construction, l’éducation et l’hôtellerie affichent des scores plus faibles. Cela met en lumière la nécessité d’approches ciblées pour renforcer la cybersécurité dans ces domaines.
L’Afrique face à des défis croissants en matière de cybersécurité
Le tissu culturel diversifié de l’Afrique et sa population jeune, qui devrait dominer la main-d’œuvre mondiale d’ici 2100, exposent le continent à des risques cybernétiques croissants. Des ressources limitées, une sensibilisation insuffisante à la cybersécurité et des contraintes économiques compliquent davantage la situation.
Des pays africains à la pointe de la préparation à la cybersécurité
Le Kenya (76), le Nigéria (75) et le Ghana (74) mènent la charge en matière de préparation à la cybersécurité, démontrant des stratégies solides soutenues par les gouvernements locaux. Les progrès remarquables du Ghana en matière de cybersécurité illustrent l’engagement de la région envers l’excellence dans ce domaine.
L’adoption de l’IA générative soulève de nouvelles préoccupations
Un score de culture de la sécurité de 72 met en évidence la nécessité de s’attaquer aux défis liés à l’adoption de l’IA générative (GenAI) par les organisations en Afrique du Sud. Le manque de réglementations et de formations adéquates pour lutter contre la désinformation générée par l’IA souligne l’urgence de mettre en place des mesures de protection contre les cybermenaces telles que les deepfakes.
Un appel à une action collective pour renforcer la cybersécurité
Le Conseil sud-africain de la recherche scientifique et industrielle (CSIR) prévoit une augmentation des cyberattaques ciblant les infrastructures critiques et les organismes gouvernementaux à l’approche des élections. Cela renforce l’urgence de mesures de cybersécurité plus robustes pour protéger les secteurs public et privé, les communautés et les économies nationales.
Promouvoir une culture de sensibilisation et de gestion proactive des risques
La sensibilisation, l’éducation et la gestion proactive des risques sont des éléments clés pour renforcer la résilience à la cybercriminalité en Afrique. Les organisations doivent privilégier l’aspect humain de la cybersécurité en investissant dans des efforts continus de sensibilisation et de formation, plutôt que de se fier uniquement à des solutions technologiques.
Le rapport complet sur la culture de la sécurité pour l’Afrique est disponible ici: https://africa-newsroom.com/press/knowbe4-releases-2024-security-culture-report-highlighting-african-organisations-cyber-readiness?lang=en
Le rapport global KnowBe4 couvrant l’Afrique et cinq autres régions du monde est disponible ici: https://www.africa-newsroom.com/press/knowbe4-releases-2024-security-culture-report-highlighting-african-organisations-cyber-readiness