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Florence Bangura : Journée Internationale de la Femme 2024

Florence Bangura La Sierra-Léonaise encourage l’épanouissement de toutes les femmes

L’histoire de Florence chez Mercy Ships s’étend sur 20 ans, couvrant deux pays, trois navires et quatre missions

Très jeune, Florence Bangura s’est vu interdire de travailler et a été mariée par son père.Mais c’est peut-être grâce à ces épreuves que cette Sierra-Léonaise de 49 ans incarne aujourd’hui la Journée Internationale de la Femme.

Elle a gagné le surnom de « Dame de fer » grâce à la force acquise par les défis que la vie lui a imposé de relever. Aujourd’hui, elle soutient et encourage les femmes comme elle à construire leur vie professionnelle.

À 29 ans, sa certification professionnelle de soudeuse en poche depuis une semaine seulement, elle a rejoint l’organisation humanitaire internationale Mercy Ships à bord de l’Anastasis, le tout premier navire-hôpital de Mercy Ships. Elle ne l’a jamais regretté. Elle n’a jamais regardé en arrière. C’était également une semaine seulement après que le navire a été officiellement certifié.

Aujourd’hui, l’histoire de Florence chez Mercy Ships s’étend sur 20 ans, couvrant deux pays, trois navires et quatre missions.

« Lorsque je suis sur le navire, c’est comme si j’avais 18 ans. Rien n’est trop difficile pour moi », dit-elle depuis son domicile en Sierra Leone, où l’hôpital flottant est actuellement amarré. « On m’appelle la ‘Dame de fer’ « .

Mais elle sait que sa détermination l’a portée.

« J’ai été confrontée à de terribles difficultés dans ma vie », se souvient-elle.

Après avoir été mariée par son père et interdite de travailler, Florence s’est cherché un but professionnel.

La guerre civile

Cette perspective a été bouleversée par le déclenchement de la guerre civile en Sierra Leone en 1991. Cependant, un espoir est apparu en 2000 quand Florence s’est inscrite dans une école de soudure. Elle obtient son diplôme en 2003, mais à cette époque, elle n’avait pas les moyens de s’acheter des chaussures, et encore moins la robe nécessaire pour assister à la cérémonie de remise des diplômes.

C’est alors que Florence Bangura a croisé le chemin de Mercy Ships, rencontrant un groupe de bénévoles qui l’ont encouragée et soutenue dans son parcours vers l’obtention de son diplôme, et qui ont même assisté à la cérémonie pour l’encourager.

Elle est ensuite montée à bord de l’Africa Mercy® lors de sa mission dans son pays en 2011, et en 2018, et elle est revenue sur le navire alors qu’il était à quai pour une mission en Guinée, dans la nation subsaharienne voisine.

Le parcours de Florence est complet lorsqu’elle embarque sur le Global Mercy en 2023, l’année même où le navire spécialement construit pour être hôpital commence à accueillir des patients à son bord. Là, elle a assumé un nouveau rôle d’assistante ingénieure.

Florence Bangura : Un long chemin

« Elle a parcouru un long chemin depuis sa jeunesse », explique Irik Mallie, chef ingénieur de Mercy Ships. Le bénévole canadien n’a rencontré Florence sur l’Africa Mercy que des années plus tard, mais il avait entendu parler de son histoire. En encadrant son travail, Irik a constaté : « Elle n’a pas besoin d’être poussée. Elle le fait parce qu’elle le veut ».

Au fil des ans, Florence a évolué au sein du département, travaillant avec des bénévoles du monde entier. « L’équipage réunit des membres issus de plus de 40 nations. Nous travaillons tous au même endroit. Nous formons tous une même famille, et chacun apporte ses propres talents -j’ai les miens – nous les mettons tous en commun. » Et elle ajoute : « J’ai beaucoup appris en travaillant avec Mercy Ships, vous apprendrez beaucoup ».

Partager ses compétences pour aider les autres à grandir

Entre ses missions chez Mercy Ships en tant que membre d’équipage de jour, Florence a fait des « petits boulots » dans d’autres domaines jusqu’à ce qu’elle se découvre une autre passion : la gestion d’une ferme. Dans un village de l’arrière-pays dépourvu d’hôpital, d’école ou de magasins, la mission de Florence est de soutenir la communauté isolée par le biais du développement durable. « Je les aide parce que j’aime vraiment aider les gens, même si je n’ai pas grand-chose moi-même », dit-elle. « Je vais préparer les autres et former d’autres personnes pour qu’elles puissent elles aussi entreprendre quelque chose à l’avenir. C’est mon objectif. »

Florence conserve cette mentalité sur le navire également, où elle est reconnue comme un leader parmi ses collègues. Elle explique : « Quand quelqu’un se présente, essaie de faire quelque chose, si vous en avez l’occasion, aidez-le. Le monde entier s’en portera certainement mieux ».

Pour Florence, il est particulièrement important de favoriser les opportunités de développement des autres femmes. « Ce que les hommes peuvent faire, les femmes le peuvent aussi », dit-elle par expérience. « Je veux que des femmes montent à bord pour que je puisse leur montrer. Nous travaillerons ensemble pour qu’elles ne dépendent pas de personnes extérieures. »

Le modèle est clair pour sa fille Esther, que Florence soutient dans son rêve de devenir avocate.

« Ma mère est travailleuse, très travailleuse », explique Esther. « Même dans une situation de stress ou sous pression, elle assure bien. Elle m’a appris à ne jamais abandonner ».

Il n’est pas difficile de comprendre d’où elle tient sa persévérance.

Comme Florence, vous sentez-vous déterminé à mettre vos talents au service des plus démunis ? Il y a tant de façons, chez Mercy Ships, d’apporter espoir et guérison grâce à vos compétences.

Embarquez avec nous dès aujourd’hui.

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Tags: Afrique, Culture, Femmes, Video

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