La récente sanction de l’USM Alger par la CAF a des répercussions qui vont bien au-delà du monde du sport. Elle touche aux relations politiques et sécuritaires entre l’Algérie et le Maroc, révélant des tensions sous-jacentes.
Les incidents entourant cette sanction ont exacerbé les tensions déjà existantes entre les deux pays. Rappelons que l’USM Alger , a refusé lors d’un match de Champion Ligue africaine , de jouer contre le club de Berkane, Maroc, à cause du drapeau marocain sur leur maillot. Le gouvernement algérien, conscient des conséquences potentielles sur la sécurité publique, intensifie les mesures de sécurité lors des événements sportifs. Les supporters, souvent animés par un sentiment nationaliste, peuvent se retrouver au cœur de conflits qui dépassent le cadre du sport. En outre, cette situation offre aux acteurs politiques l’occasion de promouvoir des discours nationalistes, renforçant les divisions entre les deux nations. Ainsi, la sanction de la CAF s’élevant à 40 000 $, devient un sujet d’actualité, impliquant non seulement les instances sportives, mais également les sphères politiques et sociales.
En fin de compte, la sanction de l’USM Alger par la CAF souligne la complexité des relations entre le sport, la politique et la sécurité. Les enjeux sont multiples et pourraient avoir des conséquences durables sur l’image du football en Algérie et sur les relations avec le Maroc.
Pour en savoir plus sur le sujet : https://lematin.ma/sports/pourquoi-la-confiscation-des-maillots-de-la-rs-berkane-a-alger-est-illegale/223400
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