Lors de la 79e Assemblée Générale des Nations Unies, la Banque africaine de développement a lancé un appel aux institutions de financement du développement (IFD) pour renforcer leurs partenariats et initiatives en faveur de la paix et de la sécurité en Afrique. La vice-présidente de la Banque, Marie-Laure Akin-Olugbade, a souligné l’urgence de mobiliser des ressources et d’adopter des mécanismes financiers novateurs pour prévenir les conflits qui affectent gravement le continent.
Avec un cinquième de la population africaine vivant dans des zones de conflit, l’instabilité freine le développement économique et met en péril l’avenir de la région. Le « Nouvel agenda pour la paix », présenté lors du Sommet de l’avenir des Nations Unies, appelle les IFD à jouer un rôle crucial en tant qu’agents de paix, en particulier dans les pays fragiles.
Les dirigeants ont partagé des exemples concrets, comme celui du Mozambique, où des partenariats innovants et des stratégies de résilience ont permis de surmonter les défis liés aux conflits. Le vice-ministre mozambicain de l’Économie et des Finances, Amilcar Tivane, a insisté sur l’importance de s’attaquer aux causes profondes des conflits pour renforcer la stabilité.
La Banque islamique de développement, représentée par Issa Faye, a également mis en avant l’importance de combiner des financements ordinaires et concessionnels pour soutenir les pays fragiles, tout en cherchant des financements alternatifs pour accroître l’impact des programmes de paix.
La Banque africaine de développement, forte de son expérience dans la gestion des crises de fragilité en Afrique, appelle à une réponse coordonnée des partenaires financiers pour instaurer une paix durable et soutenir le développement du continent.